Lignes d’avertissement permanentes sur les chantiers : l’importance de respecter les normes

Garde-corps

En hauteur, tout comme le garde-corps, la ligne d’avertissement est obligatoire dans certaines situations afin d’éviter les chutes et les accidents dans le cadre de l’exécution d’un chantier. Dans quels cas l’utiliser, pour quel genre de travaux ? Voici les normes à respecter selon le Code de sécurité pour les travaux de construction.

La ligne d’avertissement peut être utilisée

  • Surface inférieure ou égale à 15 ° : En cas de travaux spécifiques sur une toiture ou de pontage sur des surfaces ayant une pente égale ou inférieure à 15 °, la ligne d’avertissement peut être utilisée à la place d’un garde-corps.
  • Au sommet d’une tranchée, d’un trou ou encore d’un escarpement dont la profondeur excède 3 mètres et peut donc être une source de danger pour des travailleurs sur un chantier ou bien pour le public.   
  • Au bord d’une falaise abrupte, si le garde-corps gêne l’exécution des travaux : Dans certaines situations exceptionnelles, lorsque le garde-corps nuit fortement à l’exécution des travaux ou encore lors d’une livraison de matériaux, il peut exceptionnellement être remplacé par une ligne d’avertissement située juste à l’endroit concerné et cela seulement pendant la durée de ces mêmes travaux.

Les caractéristiques à respecter pour installer une ligne d’avertissement

Depuis le 17 juillet 2014 et avec le décret 606-2014, le gouvernement québécois a modifié le Code de sécurité pour les travaux de construction en ajoutant comme nouveau moyen de prévention légal contre les chutes, la ligne d’avertissement. Celle-ci sert alors à délimiter un périmètre de travail qui se situe à 2 mètres ou plus de l’endroit ou le travailleur à des risques de chuter. Selon l’article 2.9.4.1 du CSTC qui définit les caractéristiques de la bonne installation d’une ligne d’avertissement, celle-ci doit être :

  • Continue et installée sur tous les contours de l’aire de travail qu’elle délimite.
  • Placée à une distance de 2 mètres ou plus de l’endroit ou un travailleur est susceptible de faire une chute.
  • Constituée d’une bande rigide d’une chaîne ou d’un câble muni de fanions faits de matériaux à haute visibilité et placés à des intervalles n’excédant pas 2 mètres.
  • Constituée d’une bande rigide, d’une chaîne ou d’un câble pouvant résister à une force de traction d’au moins 2,22 kN.
  • Supportée par des potelets disposés à des intervalles de moins de 2,5 mètres les uns des autres.
  • Attachée à chaque potelet de manière à ce qu’une poussée sur la ligne, entre-deux d’entre eux, n’entraîne pas un affaissement équivalent de la ligne entre les potelets adjacents.
  • Située à une hauteur comprise entre 0,7 mètre de la surface à son point le plus bas et 1,2 mètre à son point le plus haut.
  • En mesure de supporter des charges de 100 N appliquées horizontalement et au point le plus haut, mais aussi verticalement entre deux potelets.
  • Complétée par un chemin constitué de deux lignes disposées parallèlement en cas d’ouverture, de point d’accès, d’aire d’entreposage ou d’aire de levage. Exceptions : Si le chemin menant à l’accès de l’aire de travail atteint une longueur qui le situe à plus de 5 mètres de distance de la zone de travail, il n’est pas nécessaire de poursuivre le chemin au-delà de cette distance. Conformément à l’article 2.4.2 du CSTC, lorsque le chemin provient d’un bord de toit, un garde-corps doit obligatoirement être installé sur les bordures de celui-ci afin de couvrir les trois premiers mètres de chaque côté de l’origine du chemin d’accès.

Il faut cependant toujours prendre en compte que selon la réglementation en vigueur, le garde-corps est le moyen de protection collectif à privilégier pendant toute la durée de travaux pour lutter contre les chutes accidentelles le plus efficacement possible.

Fill out my online form.

Partager

Partager sur facebook
Facebook
Partager sur twitter
Twitter
Partager sur linkedin
LinkedIn

Étiquettes